Sortons nos rêves du placard!

Voilà, le point étant fait sur nos arlésiennes (cf post du 11 janvier sur cette page), nous sommes enfin mûres pour les réveiller, ces rêves endormis.
Hé hé, ça se corse !
On les prend par quel bout, en fait ? Parce qu’on les a laissés en friche depuis si longtemps que la nature a repris ses droits et envahi le terrain de ronces acérées. Genre château de la belle au bois dormant.
La belle, c’est notre rêve, c’est à dire nous en princesse qui a réalisé tout ce qu’elle souhaitait. Mais là, elle dort quand même depuis cent ans.
Déjà à l’époque, ce rêve nous faisait peur. (D’ailleurs on a renoncé).
Mais si on avait su, on aurait persevéré parceque là, la peur revient en puissance mille.
Il faut dire que depuis, on a juste cheminé de la légèreté légère aux responsabilités responsables (un job, un loyer, des enfants et tout le toutim).
Donc c’est plus corsé qu’à l’époque.
MAIS on est plus forte et plus futée aussi.
Ha ha.
N’empêche qu’il va falloir se lancer pour avancer dans ce terrain hostile.
On commence par quoi ?
Déjà, on pourrait enfiler le costume de valeureux prince très charmant. Un peu de Yang, ça peut pas faire de mal pour passer à l’action.
Et puis on ne va pas bouder notre plaisir d’envisager les choses sous en angle nouveau, à savoir, on est un homme et on y va. Point.
Avec notre peur et sans trop se poser de question.
Ok.
Après, on a le choix entre tailler à l’épée un chemin tout droit jusqu’au château ou…
Ou rien en fait.
Faut tailler.
Bon, ben si c’est comme ça, on se lance alors !
Vaille que vaille, on taille !
Et on se fait mal au début ! (En vrai on lutte contre les tentacules de la procrastination).
Oh ça fait mal la procrastination.
Ça tape fort dans l’estime de soi et ça trouve mille stratégies fumeuses pour nous tétaniser d’effroi. (Ah Netflix quand tu nous tiens !).
Mais si on continue à braver l’adversité, ça s’arrange.
Parce que plus on coupe les branches hérissées, plus on se rend compte qu’on ne lutte que contre nous-mêmes. Les ronces et tout ça, c’est dans notre tête. En vrai et sans les peurs, il faudra juste trouver l’itinéraire le plus adapté, trouver de l’aide pour ne pas s’épuiser et valider les bonnes stratégies.
Alors on peut un peu souffler quelques minutes et envisager l’affaire avec moins de lutte.
Il n’y a pas de dragon non plus. Franchement, les méchantes sorcières, c’est dans les dessins animés.
Il s’agit surtout d’être organisée, un peu tactique (on ne vit pas sur une île déserte et la réalisation de notre rêve va aussi dépendre des autres) et persévérante.
Rien de bien épineux.
C’est absolument faisable ! (et je vous concocte un programme au top pour vous guider).