En 2018, nos arlésiennes, on s’y colle !

Vous aussi vous avez des arlésiennes ?
Vous savez, ces projets que l’on ressort année après année sans les faire avancer d’un pouce.
Ceux qu’on a procrastiné, procrastiné et procrastiné encore.
Et on n’en est pas fiers ! Car vraiment, souvent, ces projets nous tiennent à coeur.
Parfois, ils sont même fondamentaux pour notre mission de vie.
Même qu’il semble que leur niveau d’importance dans notre vie égale notre niveau de peur à les affronter.
Franchement, il y a de quoi enrager.
En ce mois de janvier, donc, ils surgissent une fois de plus dans notre liste de bonnes résolutions pour l’année.
Et ça, c’est quand ils ont la chance d’encore y figurer.
Parce qu’en général, après plusieurs années de report cumulés, on les lâche. De peur d’être déçus une fois de plus. De peur de ne pas y arriver.
Alors on les planque, tout au fond de nous mêmes.
Et on pense que ça va mieux.
Après tout, si on ne les a pas poussés depuis toutes ces années, ces projets, c’est qu’ils ne sont peut-être pas pour nous n’est-ce pas ?
Et puis, ils sont peut-être trop beaux, trop grands, trop différents !
Et nous, nous sommes trop occupés, trop préoccupés, trop affairés, pour leur faire une place !
Alors on les lâche, en effet.
Lâchement.
Mais savez-vous qu’un beau projet qui fait sens pour nous, ça crie si on l’oublie ?
Oh bien sûr, il ne crie pas dans nos oreilles « Je suis important pour toi tu dois me concrétiser ! »
Son langage est bien plus subtil. Il va furtivement se manifester, et nous, on va profiter de ce dialogue de sourds pour continuer à nous enliser.
Alors on va tenter de soigner ce genou bloqué ou cette tristesse inexpliquée.
On va peut-être lutter contre ces insomnies répétées.
Mais rien ne pourra faire remède.
Parce que le problème n’est pas celui qu’on croit. (Le scanner montre un genou en parfaite santé madame, circulez !).
Rien d’autre ne marchera que notre capacité à entendre la plainte de nos rêves abandonnés, nichée tout au fond de nous.
Parfois il nous faudra fouiller loin pour la débusquer.
Parfois il nous faudra même nous reconnecter à l’enfant que nous avons été.
Mais on peut la désenliser de nos méandres,
Et remettre nos rêves au coeur de nos priorités.
Il n’est jamais trop tard.
Jamais trop tard pour les réaliser.
Le plus souvent, ce qui nous a manqué pour les concrétiser, c’est notre capacité à dépasser nos peurs.
Ou à surmonter l’effet page blanche.
Ou encore à comprendre par quel bout les attaquer.
Mais en fait, si on les avait regardés sans peur, on aurait vu une succession de sommets accessibles plutôt qu’un géant insurmontable. (Comme l’Everest, par exemple.)
On aurait cru en nos ressources pour réussir.
On aurait pris un peu de distance pour organiser notre itinéraire et franchir les cols un par un, avec méthode.
Parce qu’ouvrir cette maison d’hôte, écrire un roman, faire le tour du monde, lancer une expo photo, s’expatrier, s’installer dans une région convoitée, changer de job, changer de voie, reprendre des études, créer son entreprise, ou son association ou lancer un programme de bénévolat…
Il n’y a point d’Everest dans tout cela.
Juste des belles choses à accomplir pour se sentir vivants et vibrer dans une énergie toute neuve et chargée de sens.
Allez, cette année, on s’y colle à nos arlésiennes.
Et si vous avez besoin d’aide pour y arriver, suivez mon actualité ! Transformer les projets en réalité, c’est mon ancien métier. (Et j’en ai gardé le meilleur pour vous).
PS : Je pense que les personnes concernées vont se sentir toutes chamboulées par cette publication.
Je leur envoie mille good vibes de sérénité.
Parce que je sais qu’elles vont y arriver.