Deux peurs dépassées sur trois, c’est pas si mal !
N’empêche, il dort toujours dans mon ordi.

Et le temps à passé.
Un an très exactement.

Une année pour célébrer le fait de l’avoir écrit, affronter les refus d’éditeurs, l’oublier, puis envisager de le réécrire entièrement, puis renoncer à le réécrire entièrement, et enfin pour me mettre face à l’évidence : cette histoire ne peut rester dans l’oubli.
Parce que 23 personnes de mon comité de lecture l’ont aimée.

Et parce que cette histoire m’a choisie. Elle m’est tombée dessus, littéralement, une nuit. Tout d’un bloc. Avec les personnages, l’univers et l’intrigue. J’étais en vacances dans un endroit loin de tout et j’ai fait des pieds et des mains (et rendu tout le monde dingue) pour trouver un cahier.
Et depuis j’ai écrit. Ecrit. Ecrit.
Et j’aime écrire !
Et je me suis souvenue que j’ai toujours aimé ça.
Et j’ai même réorganisé ma vie pour faire toute la place à l’écriture.

Parce qu’écrire me procure un ancrage inouï mais surtout parce que j’ai dû (je ne trouve pas d’autre mot pour caractériser cette injonction intérieure) écrire cette histoire là.

Alors je profite de l’énergie 2018 pour m’y coller à nouveau.

Une Master class par ci, une lecture par là, et je suis plus au fait de ses lacunes.

C’est reparti !
Le concept, le thème, la structure…
Je recommence tout par le début.

Haut les coeurs !

Et vous ? Avez-vous choisi de sortir un rêve de l’oubli ?