Faire la planche, ça vous parle ?

Quand tout se bouscule dans notre tête
Et que tout se chahute dans notre agenda
Quand ça fait longtemps qu’on n’a pas lâché la bride
Et qu’on se sent vraiment fatigué…
Alors…
La meilleure chose à envisager…
C’est de faire la planche.

Dans son bain, dans son lit, par terre, on s’en fiche.
Mais faire la planche.

En s’isolant des autres, des choses et surtout de nos pensées.
En rentrant à l’intérieur de soi et en se concentrant sur son corps et rien d’autre. En écoutant nos muscles, notre respiration, nos cellules même si on est inspirées.
Mais faire la planche.
Et comprendre qu’on peut flotter.
C’est jouable. En gonflant simplement les poumons, ça marche.
On flotte sur la surface, avec tout le reste en dessous.
Et en le laissant bien là ou il est, le reste.
C’est à dire en dessous.
Pas devant nous.
Pas derrière nous non plus.
Juste en dessous comme quelque chose qui existe et qui même peut contribuer à nous porter.
Ou pas.
De toutes façons, on flotte quand même.

En tout cas, faire la planche.

S’accorder une trève, une pause, un moment suspendu ou l’on imagine (ou l’on vit) l’eau qui nous porte, qui nous caresse le cou et les épaules et le soleil qui pique nos joues.
On sent les clapotis contre nos doigts
Et la pression sur notre dos.
Il suffit de gonfler les poumons pour que ça tienne.
C’est pas grand chose.
Et ça marche.
L’eau fait le boulot.

Et après, ça va mieux.

Faire la planche, vous y arrivez ?

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