Moi, les limites, j’aime pas

Je n’ai jamais aimé ça.
Ma liberté d’agir et d’être moi est verrouillée à mon tempérament. Je ne peux pas faire sans, et ce, depuis toute petite.
Quitte à esquiver ou à faire semblant lorsque je n’ai pas la force suffisante pour lutter : je n’ai jamais cédé, au fond. (Enfin je croyais).
Cet état d’esprit m’a construite et j’en ai retiré une grande fierté.

Et bien vous savez quoi ?
Mes plus grandes limites sont en moi.
Pfff….

J’ai cru à tort pendant toutes ces années qu’il suffirait d’avoir du cran et du caractère pour ne pas me faire emprisonner dans un cadre imposé.
J’ai cru que les limites étaient les autres, l’éducation, la société…
C’était sans compter sur les barreaux maousse costauds de mes propres croyances, à moi.

Certes, ces croyances sont en partie héritées des autres, mais pas que ! Et, de toutes façons, qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur ne change rien à l’affaire.
La croyance est un repère qui se niche bien profondément en soi et influence ce que l’on fait et même ce que l’on ressent. Comme une paire de lunettes qui change notre réalité.

Remarquez, à force de lectures, de travail sur soi et de remise en question, on arrive à les débusquer, nos croyances limitantes.
Promis.
Et là, on découvre que la vie peut avoir des couleurs bien plus jolies. (Une croyance, c’est un peu le gris, pour moi).

Finalement, l’exercice n’est pas si compliqué qu’on croit.
Il est un mélange de prise de conscience, d’engagement et de choix.

Déboulonner une croyance, ça suit en fait un processus de changement assez classique (accompagner le changemet, c’est mon métier depuis 15 ans alors forcément, il laisse des traces de méthode)

1. On prend conscience qu’une de nos limites est une croyance.

=> Tiens, je vous en cite une au hasard : une femme ne peut pas mener une vie de famille et avoir une belle carrière. Elle doit choisir, au moins à un moment de sa vie. Si elle ne choisit pas, elle sacrifie forcément ses enfants ou son travail.

2. On s’observe ENTRAIN de vivre notre croyance comme une réalité (mais à ce stade, on ne peut rien faire contre).

=> Suite de l’exemple : on nous propose un super job qu’on refuse parce qu’on sait qu’on veut un bébé. On se dit bien que c’est une croyance, que certaines wonder woman y arrivent, mais il y a un truc en nous qui bloque et nous empêche de dépasser la peur. (Si on était Wonder Woman, ça se saurait).

3. On arrive a enrayer la croyance en même temps qu’on la voit venir.

=> Genre : « Ha ha !!! Tu ne m’auras pas ! Cette fois, je ne la laisse pas passer la promo !!! Advienne que pourra ! » (Bon, ok, on sue sang et eau pour tenir le cap, mais la croyance qu’il faut trimer — je suis polie — pour réussir, on pourra s’y coller aussi, mais après, restons concentrées).

4. On s’entraîne (ça c’est la partie la moins rigolotte, parce qu’il faut de la discipline pour ratatiner une croyance, rien à faire.)

=> Exemple : On dit NON au CODIR programmé à 18 heures. Ben non, on n’y sera pas. (Et ??? Et quoi ??? Après tout était-ce si grave de le rater ??? Dans deux mois, tout le monde aura oublié.)

5. Un jour, on se rend compte que la croyance a disparu.

=> Fin de l’exemple : « Ah oui tiens ! Ce job là, il a quelques années, je l’aurais refusé ! »

Voilà. Elle est partie, la croyance.
Next please ! (Il y en a encore tout plein à dénicher. Remarquez c’est bien, on ne va pas s’ennuyer).
Et puis on va se rapprocher d’une nous-mêmes toujours plus authentique.
Une nous-mêmes genre Wonder Woman, quoi.

Non !!!!
Si.
Si, si.
C’est vous.

Je parle bien de vous là, derrière l’écran.
Parce que moi, votre cape rouge, je la vois.

❤️❤️❤️

 

 

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